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Les mythes de la cigarette électronique : démêler le vrai du faux


 Les mythes de la cigarette électronique : démêler le vrai du faux 

 

 

La cigarette électronique est devenue une alternative très populaire à la cigarette traditionnelle. Cependant, de nombreux mythes existent autour de la vapoteuse. Dans cet article, nous allons analyser et démystifier les idées reçues sur la vape.

 

 

 

La cigarette électronique est aussi nocive que la cigarette traditionnelle.

 

On démarre fort, avec cette première affirmation, souvent la plus relayée. Pour y répondre, nous allons nous appuyer sur des études scientifiques, menées sur la cigarette électronique. Dans un article du Département Prévention Cancer Environnement, on nous mentionne le fait que la cigarette électronique est nettement moins nocive que la cigarette traditionnelle. En effet, la vapeur émise par la vapoteuse, contient « 9 à 450 fois moins de substances toxiques que la fumée de cigarette ».

 

De plus, une autre étude a été menée par Kamilari et al, et à démontrer la présence ou non de métaux lourds dans les liquides de cigarette électronique, comme le plomb, le cuivre ou encore le nickel. Les résultats ont montré que la concentration de métaux lourds dans les liquides, est en dessous du seuil défini par les autorités réglementaires.

 

Enfin, le propylène glycol, présent dans ces e-liquides, n’est toxique que lorsque qu’il est chauffé à plus de 250°C. Sachant que la cigarette électronique chauffe à seulement 60°C, cet additif alimentaire n’est pas dangereux pour notre santé. Avec ces différentes études, on peut affirmer que la cigarette électronique est moins nocive que la cigarette traditionnelle. 

 

 

La cigarette électronique est la porte d’entrée vers le tabagisme.

 

C’est faux. La majorité des personnes qui vapotent, sont ceux qui souhaitent stopper la cigarette traditionnelle définitivement. C’est d’ailleurs devenu le substitut nicotinique par excellence, du fait que l’on peut réduire sa consommation de nicotine progressivement. En ce qui concerne le tabagisme chez les mineurs, des réglementations très strictes existent pour interdire la vente de produit nicotinique aux jeunes. Il n’y a donc aucun risque pour les jeunes de se tourner vers la cigarette traditionnelle. De plus, d’après une étude de Santé Public France, en 2019, 700 000 personnes avaient complètement arrêté de fumer, grâce à la vapoteuse.

 

La cigarette électronique émet des vapeurs toxiques.

 

C’est faux. Contrairement à la cigarette, la vapeur émise par la cigarette électronique est beaucoup moins nocive. Du fait qu’elle ne contienne que très peu de substances toxiques, la vapeur qui se dégage de la cigarette électronique n’est pas dangereuse pour la santé, notamment pour les personnes qui ne fument pas.

 

 

 

La cigarette électronique ne peut pas aider à arrêter de fumer.

 

C’est faux. La cigarette électronique a permis d’aider 700 000 personnes à stopper définitivement la cigarette en 2019. De plus, plus de 3 millions de personnes en France ont acheté une cigarette électronique pour stopper la cigarette. La vapoteuse est donc devenue un substitut nicotinique très efficace et pourrait même être remboursée par la Sécurité Social, d’après le ministre de la Santé. Cet engouement pour la vape est dû au fait que nous pouvons réduire progressivement notre consommation de nicotine, substance toxique qui entraîne une dépendance forte à la cigarette. La nicotine est présente en grande quantité dans la cigarette traditionnelle, alors que dans la vapoteuse, il est possible de contrôler son niveau et de le réduire progressivement, jusqu’à arriver à 0. La cigarette électronique est donc un excellent moyen d’arrêter de fumer.

 

 

Il est important de noter que les études sur la cigarette électronique et ses effets sont toujours en cours. Cependant, celles déjà effectuées, sont très prometteuses et encouragent les personnes qui souhaitent stopper la cigarette, de se tourner vers une solution moins nocive pour leur santé et celle des autres. La vapoteuse pourrait très prochainement être inscrite officiellement comme substitut nicotinique et comme le patch, être remboursé par la sécurité sociale. Une belle avancée, qui permettrait aux millions fumeurs de devenirs vapoteurs.

 

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